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Muriel
Angel DUane
Muriel Angel D
Le Poéte Se Souvient D'Une Fleur
Ceuillie Au Printemps
Une Rose D'un Mois D'Avril
Sous Une étoile Qui Garde
Eveilla, Malice Ou Mégarde,
Mon Désir Par encor Viril.
C'est Ta Bouche Au rose Grésil
Qui Fut Pour Ton Page, Hildegarde,
Une Rose D'un Mois D'Avril
Sous Une étoile Qui Regarde.
j'Ai Connu Les Deuils, le Péril,
Depuis, Et L'Angoisse Hazarde !
Mais Qu'importe, Puisque Je Garde
Fraîche En Mon Vieux Coeur Puéril
Une Rose D'Un Mois d'Avril !
Catuelle Mendés
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Serai je
Serai je donner à ma vie
Mes passions, sur un chemin
De long vertige.
Sur des pas de danse.
En mon coeur qui ne bat juste,
Pour se que je suis, ou ne suis pas.
Un Amour, fait de belles Amitiés,
De voix a ma voix, partant sur des échos,
De chants mélodieux apportant,
les mots fait de douceur, de tendresse.
N'en serai je, que pour mon seul bien être.
De mélodies décries poétique.
Donner ses mots
En mon coeur, ame virtuel de passage,
Sur des aires, d'un Ange aux ailes,
D'un virtuel..!!!!
le serai je?
Se cachant dérrière t'un miroir,
De pages décries,
Au simple Nom
Angel uane
Un coeur juste,
Poétique love.
Angel DUane
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Soir De Printemps
Premier soirs de printemps: tendresses inavoué...
Aux Tiédeurs de la brise écharpe dénouée...
Caresse aérienne... Encens mystérieux...
Urne qu'une main d'Ange incline au bord des cieux...
oh! quel désir ainsi, troublant le fond des âmes,
Met ce pli de langueur à la hanche des femmes?
Le couchant est d'or rose et la joie emplit l'air,
Et la ville, ce soir, chante comme la mer.
Du clair jardin d'avril la porte est entrouverte,
Aux arbres légers tremble une poussiére verte.
Un peuple d'artisans descend des ateliers;
Et , dans l'ombre où sans fin sonnent les lourds souliers,
On dirait qu'une main de Véronique essuie
Les fronts rudes tachés de sueur et de suie.
La semaine s'achève, et voici que soudain,
Joyeuses d'annoncer la Pâques de demain,
Les cloches, s'ébranlant aux vieilles tours Gothiques,
Et revenant du fond des siècles catholiques,
Font tréssaillir quand même aux frissons anciens
ce qui reste de foi dans nos vieux os chrétiens!
Mais déjà, souriant sous ses voiles sévères,
La nuit, la nuit païenne apprête ses mystères;
Et Le croissant d'or fin, qui monte dans L'azur,
Rayonne, par degrès plus limpide et plus pur.
Sur la ville brûlante, un instant apaisée,
On dirait qu'une main de femme s'est posée;
Les couleurs, les rumeurs s'éteignent peu à peu;
l'enchantement du soir s'achéve...et tout est bleu!
Ineffable minute où l'âme de la foule
Se sent mourir un peu dans le jour qui s'écoule...
Et le coeur va flottant vers de tendres hazards
Dans l'ombre qui s'étoile aux lanternes des chars.
Premiers soirs de Printemps: brises, légères fièvres!
Douceur des yeux... Tiédeur des mains!...
Langueur des Lévres,
Et l'Amour , une rose à la bouche, laissant
Traîner à terre un peu de son manteau glissant,
Nonchalamment s'accoude au parapet du fleuve,
Et, puissant au carquois d'or une flèche neuve,
De ses beaux yeux voilès, cruel adolescent,
Sourit,silencieux, à la Nuit qui consent.
Albert Samain
Muriel Angel D
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Muriel Angel D
Angel Duane
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